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A propos de la Villa Marie Lucie
 

Pousser la grille du jardin de Villa Marie-Lucie, passer de l’autre côté du baro comme on dit en créole, c’est faire l’expérience de l’architecture et du végétal, de l’histoire et de la tradition.

 

Mais traverser le jardin, pénétrer la Villa par la varangue, c’est traverser les siècles et se projeter au XXIème, dans un jardin d’hiver où se reflète les eaux d’un bassin de rivière bordé d’un haut mur blanc et ourlé d’un deck en ipé aux lignes des plus contemporaines.

Dans ce quartier historique de Saint-Denis de la Réunion, à quelques pas du jardin de l’Etat, dans le voisinage des maisons créoles de la rue de Paris, ces véritables petits châteaux en ville, Villa Marie-Lucie est l’escale du voyageur exigeant et curieux, du promeneur hédoniste, qui cherche autant une rencontre que d’être interpellé par une culture.

N’ayez pas peur d’être surpris, faite vous plaisir, visitez Villa Marie-Lucie et choisissez le luxe et le confort d’une villa historique entièrement réhabilitée avec un respect des matières et de la tradition, associé au confort d’une architecture contemporaine pure et sobre.

 

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Le salon 
 

Le salon est de style transition, les meubles anciens ont été recouverts d’un tissu contemporain de chez Pierre Frey rappelant le thème des voyages.

 

Aux murs, les trompes l’œil rappellent la luxuriance de la végétation tropicale et le jardin qui entoure la maison, sans pénétrer cette pièce centrale si particulière, car elle ne dispose pas de fenêtre donnant sur l’extérieur.

 

Ces décors peints issus des thèmes historiques de la maison Zuber dans la grande tradition du décor XVIIIème de la maison de maître, à la façon des indiennes, sont autant de fenêtres imaginaires.

 

Le salon est éclairé par ce grand lustre en verre de Murano et ses appliques provenant de la même fabrique de la lagune vénitienne. Le propriétaire de la maison créole apprécie de retrouver dans le décor de cette maison sous les tropiques, quelques éléments de raffinement qu’il gouterait dans une maison de famille, dans une campagne européenne. Toutefois, touche de modernité, le verre de Murano adopte  ici la transparence du cristal.

Le salle à manger
 

Traversant le salon, le visiteur se retrouve dans la varangue arrière. Elle est traditionnellement une pièce à vivre de la famille. Seuls les habitants de la maison y ont accès.

 

La Varangue arrière, exposée au Nord donc aux principaux rayonnements dans l’hémisphère Sud, est protégée du soleil par un grand mur bahut dont la hauteur dépasse de beaucoup la hauteur de la maison, pour forcer l’ombre. Celui-ci, entièrement réenduit et blanchi à la manière d’un patio oriental, borde maintenant le couloir de natation dont le miroir d’eau reflète sa lumière dans la salle à manger.

 

Celle-ci est conçue comme un jardin d’hiver dont les façades de verre laissent penser que le sol de résine très contemporain, se prolonge par la surface de l’eau. La grande table d’hôte métallique et l’éclairage industriel de récupération ajoute au caractère décalé dans la quel il fait bon prendre un savoureux petit déjeuner, enfoncé dans les chaises très fifties en velours vert tendre comme la mousse d’un sous-bois au printemps ou gris taupe, comme le sable noir des plages de Saint-Leu.

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Le couloir de natation
 

A la fois élément de l’architecture de la maison, celui-ci renvoie sa lumineuse surface dans la salle à manger, mais il est aussi conçu comme un point d’orgue du jardin.

 

A la jonction du deck, de la Villa et de la longère, le latanier bleu avec sa structure aux feuilles dentelées gris cendrée est un totem sur lequel vient s’enrouler le bassin. Le reflet noir moiré du bassin rappelle un plan d’eau naturel au fond de basalte ou de roches volcaniques, tel les bassins que le promeneur rencontre au cours de ses randonnées au cœur de l’île et au bord duquel la villa aurait été dressée.

D’une profondeur d’1,40m. et d’une longueur de 17m, le bassin est destiné à l’entrainement plus qu’à l’agrément, il fait partie du parcours bien-être de Villa Marie-Lucie.

Après ou avant la baignade, vous vous allongerez avec nonchalance dans une des chaises longues en rotin sur le deck, profitant du soleil en regardant les orchidées accrochées au mur.

Le jardin créole
 

Les fleurs du frangipanier parfume l’allée, les roses de porcelaines illuminent la façade, les becs de perroquets dépassent les massifs d’hibiscus …

Un jardin créole est un fourmillement de plantes, un arboretum à l’image de son propriétaire. Le jardin de Villa Marie-Lucie s’est imposé au cours des  siècles, ses dimensions n’ayant pas changé depuis 160 ans.

Une allée traverse le jardin d’apparat  et mène directement à la varangue en longeant un petit bassin  dont le clapotis de la fontaine confère au lieu la sérénité et rappelle la pureté. Situé à l’avant de la maison, le jardin forme l’avant-goût qui conduit le regard vers les façades de la maison traditionnelle.

 

Les parterres sont symétriques, garnis de fleurs, d’arbres fruitiers, d’orchidées ou de plantes rares et forment des lieux de détente indissociables de l’art de vivre créole. A gauche, le visiteur cheminera sous les frondaisons vers le pavillon d’amis dont la varangue invite au farniente. A l’inverse, le visiteur pourra prendre le parcours qui permet de découvrir les surprises disposées çà et là.

 

Au bout du jardin, la salle de sport est aménagée dans une longère rejoignant l’extrémité de la piscine, permettant au voyageur d’entretenir le corps autant que l’esprit.

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La Varangue
 

Vous serez reçu sous la varangue, dans un salon précieux en rotin blanc, posé sur ce sol en damier de marbres blancs et noirs qui fait le symbole de notre maison, éclairée par la grande lanterne en étain.

La Varangue est le salon de réception par excellence de la maison créole.

 

Les étrangers, c’est-à-dire les personnes n’appartenant pas à la famille proche des résidents, ne sont pas invités à pénétrer plus loin que la varangue dans la maison. C’est donc tout naturellement un lieu décoré avec élégance où le maître de maison disposera des meubles confortables et précieux qui témoigneront de son standing, sans trop en dire, ni trop en montrer.

 

Les portes fenêtres aux volets colorés laissent deviner les autres pièces de la maison, les pièces attenantes sont traditionnellement dévolues au Maître et à son bureau, le salon qui poursuit la varangue à l’intérieur de la maison, est réservé à recevoir les gens de la maison, éventuellement la parentèle directe, mais pas au-delà de cette intimité.

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